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Situé au rez-de-chaussée du cénacle et de la chambre haute, le tombeau de David est le lieu supposé de la sépulture du roi David. Le tombeau étant vide, c'est en fait un cénotaphe.

Il appartenait aux Franciscains de la Custodie de Terre Sainte depuis que Robert d’Anjou roi de Naples et comte de Provence et son épouse Sanche de Majorque en avaient fait l’acquisition pour le leur confier en 1333.

Mais les Franciscains en furent définitivement chassés en 1552 par les Ottomans qui transformèrent le Cénacle en mosquée et mirent également la main sur le lieu présumé de la tombe de David.

L'endroit aurait été re-découvert au XIIe siècle.

C'est en 1948, qu'il a acquis tout son importance. La ligne "verte" de démarcation entre les positions israélienne et jordanienne passait juste à côté, le long de la porte de Sion dont la pierre est toujours criblée d'impacts de balles. Le tombeau est alors le seul lieu d'importance pour les Juifs, situé de leur côté de la ligne verte. C'est donc naturellement vers ce site que se reporteront les prières juives entre 1948 et 1967, avant la prise de la vieille ville et du mur des lamentations par les israéliens.

Ce lieu est le site d'importantes tensions. Le lieu est important pour les Juifs mais aussi pour les Musumlans, Dawud (David) étant un des prophètes de l'Islam. Et le site, qui fut un temps aux mains des franciscains et qui abrite le cénacle de la chambre haute au dessus, est aussi important pour les Chrétiens. Une situation somme toute classique à Jérusalem.

Certains Juifs orthodoxes considérant que ce lieu est exclusivement juif ont vandalisé des céramiques ottomanes.

Des manifestations se sont aussi opposées à la venue du Pape François.

En 2013, la salle du tombeau, a fait l’objet d’une restauration de la part de la Direction des Antiquités de l’Etat d’Israël

 

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