Le mot Palestine désigne depuis 1921 le territoire sur lequel l'ONU a proposé un partage en 1947.

Ce nom est issu d’une décision de l’empereur romain Hadrien (117-138) en +135 qui souhaitait punir les Judéens, qu’il avait vaincu.

Le territoire qu'il nomme Palestine n'est peuplé que de Juifs, les Arabes ne l'envahissant que 5 siècles plus tard. Mais Hadrien souhaite  effacer toute présence d'une histoire juive. Il avait mis trois ans à mater la révolte juive de Bar-Kochba (132-135). Une révolte juive avait déjà eu lieu 60 ans auparavant (66-73). Il change alors le nom de l'espace comprenant notamment la Samarie, la Judée et l'Idumée (au sud de la Judée dont est issu le roi Hérode) en Palestine. Jérusalem devient Aelia-Capitolina et les Juifs sont bannis de Jérusalem. Il frappe des pièces de monnaie marquées Judea Capta, Judée captive.

Pour l'historien antique Hérodote,  la Palestine est une portion de la Syrie. Il utilise les termes « Syrie de Palestine » ou « Palestine de Syrie » . Le territoire recouvre l'espace allant de la Syrie actuelle, au sud de l'Asie mineure à l'Egypte.