LA KNESSET

Le parlement israélien ne comporte qu'une chambre de 120 députés. Le système parlementaire est souvent comparé dans ses défauts à la IVe république en France. L'assemblée se visite, hors sessions parlementaires. Des visites sont possibles les dimanche et jeudi. Une visite guidée en français a lieu à  13H.

Le batiment est situé en haut de la colline de Guivat Ram, qui abrite les grandes institutions israéliennes.

Outre l'intérêt de ce lieu historique où s'est forgée la démocratie israélienne, la visite permet de comprendre le système politique israélien, mais aussi de voir quelques curiosités comme trois oeuvres de Chagall ou la déclaration d'indépendance d'Israël le 14 mai (5 iyar) 1948.

1 Kaplan Street,   Tél – 02 675 35 38,   Site – www.knesset.gov.il

 

LE MONASTÈRE DE LA CROIX

ouvert au public en semaine

Le monastère est situé en bas de la colline de Guivat Ram, dans la vallée de la croix, ancien vignoble des rois croisés de Jérusalem. C'est l'endroit où aurait poussé l'arbre dont le bois a servi à monter la croix utilisée pour crucifier Jésus. C'est aussi  l'un des endroits où Adam a pu être enterré. Ce monastère un peu en dehors des circuits touristiques est plein de charmes. Les fresques sont absolument superbes.

Le monastère date du XIe siècle (du IVe selon la tradition). Il a été construit sur le site d'une église byzantine, entre 1039 et 1056 par un moine Georgien sous le règne du roi de George Bagrat IV (1027 - 1072). La Georgie est l'une des premières nations à avoir reconnu le christianisme comme religion officielle, au IVe siècle. Lors du schisme de 1054, qui sépare église latine et orthodoxe, elle rejoint l'orthodoxie.

Seule l'église date de la période croisée. Elle abrite une grotte, au sol de laquelle une grille indique l'endroit où a poussé l'arbre de la croix.

L'église a été restaurée en 1305, puis cédée aux Grecs orthodoxes en 1685. Il appartient toujours au patriarcat grec-orthodoxe.

Le monastère, date du  XIXe siècle. Il a profité de son excellent emplacement, sur la route des pèlerinages, entre Jaffa et Jérusalem. Les moines résidents avaient jusque dans les année 1960 fait voeu de silence. Aujourd'hui le monastère, abrite 18 moines et autant d'hôtes.

"Un style architectural intermédiaire appelé roman se développa durant le VIe siècle ; il comprend le style basilique précédent et quelques éléments du style gothique ultérieur, plus complexe. Une évolution semblable se produisit en Arménie. Les meilleurs exemples de vestiges architecturaux romans à Jérusalem sont l'église du monastère grec-orthodoxe de la Sainte-Croix, située près du Musée Israël, et l'église de Sainte-Anne. L'église, à laquelle on accède par un narthex, possède une nef centrale et deux latérales, et son dôme est soutenu par quatre piliers. Les fresques des XIIe et XVIIe siècles décorant les piliers et les murs de l'église rapportent la légende de l'arbre utilisé pour fabriquer la croix sur laquelle Jésus fut mis à mort. L'une des fresques commémore le souvenir du poète national géorgien du XIIIe siècle, Shota Rustaveli, qui vécut dans le monastère... Le sol est, par endroits, dallé de mosaïques provenant d'une église du Ve siècle." (in l'architecture chrétienne à travers les ages, par Yishaï Eldar est l'ancien rédacteur en chef de Vie chrétienne en Israël, 2000)

 

  LA PREMIÈRE GARE (TE'HANA HARICHONA)

La première gare est le terminus du train de l'ancienne ligne ferroviaire reliant Jaffa à Jérusalem. Elle est située près du mémorial Begin, non loin de la cinémathèque et de l'église écossaise, en haut de l'avenue Emek Refaïm.

 

 

L'EGLISE ÉTHIOPIENNE

L'église éthiopienne orthodoxe possède, outre le monastère deir es-Sultan situé sur le toit du Saint-Sépulcre, une autre église, construite en 1893.

 

 

LE YMCA

 Le bâtiment de la Young Men's Christian Association abrite maintenant l'hôtel des trois arches. Il est donc possible d'y loger mais aussi d'y manger.




LE KING DAVID HOTEL

Cet hôtel emblématique de Jérusalem a été construit en 1931 par des juifs égyptiens sur ce qui était alors le chemin de Julien.

 

 

 L'ÉGLISE ÉCOSSAISE SAINT-ANDREW

L'église écossaise Saint-Andrew's Memorial Church, de confession chrétienne et de tradition réformée, presbytérienne et protestante, est située près de la Cinémathèque et de la première gare. Elle a été construite en 1927. Elle comprend aussi un hôtel, le Scottish Guesthouse.

L'église la Guesthouse ont été construites en l'honneur des soldats écossais qui sont morts nombreux en combattant les Turcs pendant la Grande Guerre, mettant ainsi fin à la domination ottomane sur la Palestine.

En janvier 1918, peu de temps après la prise de Jérusalem, Ninian Hill, un armateur et ancien de Kirk d'Édimbourg, proposa qu'une église écossaise soit construite à Jérusalem pour servir de mémorial de guerre. Cette proposition a reçu un large soutien et l'argent a été recueilli grâce à une campagne nationale.

Le 7 mai 1927, le maréchal Lord Allenby a posé la première pierre (que l'on peut encore voir à l'extérieur, au coin des marches) sur ce site élevé.

Durant l'occupation jordanienne de la vieille ville, entre 1948 et 1967, St Andrew's s'est retrouvée juste à l'ouest de la ligne verte qui divisait la ville, coupée de la plupart des communautés chrétiennes de Jérusalem et de la majorité des lieux saints, qui se trouvaient dans la partie de la ville contrôlée par la Jordanie. Le ministre de Saint-André avait l'habitude de sonner la cloche Bride' Bell à une heure fixe chaque jour pour indiquer qu'il était toujours vivant car il n'y avait plus aucun contact entre Jérusalem-Est et Jérusalem-Ouest. Le bâtiment garde encore des traces des balles tirées aux alentours pendant les combats acharnés de la guerre de 1967.

Le bâtiment a été inauguré en 1930. Conçu par Clifford Holliday (qui a conçu aussi le musée Rockefeller de Jérusalem) , il combine des éléments architecturaux occidentaux et orientaux. Ses lignes pures et simples évoquent un château et un donjon des Highlands. La céramique arménienne est utilisée , tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les grandes fenêtres du sanctuaire, de style croisé, utilisent de petits panneaux ronds en verre bleu d'Hébron.

La Scottish Guesthouse, très confortable et calme, est particulièrement bien située au cœur de Jérusalem. Elle surplombe la vallée de Hinnom avec une vue spectaculaire sur la vieille ville et la ville moderne, et est facilement accessible à pied. Elle appartient et est gérée par l'Église d'Écosse.

Au cours des dernières années, les fouilles ont révélé des découvertes archéologiques à la fois dans la Loggia de St Andrew's, et plus récemment sur le terrain situé immédiatement devant les terrains de St Andrew's. Certaines de ces découvertes peuvent être vues depuis l'allée et le parking de la maison d'hôtes et de l'église. Le site de St Andrew's est devenu un point de repère architectural, même dans l'importante ligne d'horizon de Jérusalem.

La véranda offre une vue inoubliable sur la vieille ville.

 

L'AMERICAN COLONY HOTEL

L'American colony hotel est l'un des hôtels historiques de Jérusalem. Situé dans le quartier de Sheikh Jerrah, un quartier animé de Jérusalem-Est, non loin de la porte de Damas, l'hôtel a accueilli tous les diplomates, dirigeants et têtes couronnés venus à Jérusalem.

C'est dans la suite 16 , où l’on peut accéder sans passer par la réception, se sont retrouvés, durant des semaines, Yossi Beilin, émissaire du Premier ministre israélien de l’époque Yitzhak Rabin, et Fayçal Husseini, notable palestinien de la ville de Ramallah. Leurs échanges ont été les prémices des accords d’Oslo signés en 1993. L’une des premières manifestations du dialogue israélo-palestinien pour une reconnaissance mutuelle des deux nations.

Winston Churchill, Graham Greene, Lawrence d’Arabie et le mythique chef de la Légion arabe Glubb Pacha y avaient leurs habitudes. Bob Dylan et l’actrice Uma Thurman comptent parmi les clients fidèles. A deux kilomètres des murailles de la vieille ville de Jérusalem, l’hôtel American Colony, l’un des cinq-étoiles les plus prestigieux du Proche-Orient, est depuis 150 ans un havre de paix et une vigie unique au cœur des soubresauts de cette région du monde. Même au plus fort des tensions entre l’Autorité palestinienne et Israël – comme actuellement avec les émeutes de l’Esplanade des mosquées –, des émissaires des deux camps se sont toujours rencontrés ici pour dialoguer au bar ou dans les jardins. Toute l’histoire de ce palace est fascinante.(article Le Temps, 4 aout 2017)

Le site de l'hôtel en fait l'historique :

La riche histoire de l'American Colony remonte à la fin du 19e siècle, suite à une série d'événements tragiques qui ont conduit Horatio et Anna Spafford, une famille chrétienne fervente, à quitter leur ville natale de Chicago en 1881, afin de trouver la paix dans la ville sainte de Jérusalem et d'offrir de l'aide aux familles en détresse.

Puisant leurs forces dans leur foi et le réconfort dans la parole de l'hymne "It is Well with my Soul", écrit par Horatio Spafford à la suite de la perte de ses quatre filles dans un naufrage, les Spafford, avec seize autres membres de leur Église, se nommant eux-mêmes "Les vainqueurs" ont rejoint Jérusalem et se sont installés ensemble dans une petite maison de la vieille ville.

Ils n'ont jamais été des missionnaires mais aimaient vivre, tout comme les premiers chrétiens une vie simple en mettant tout en commun. Leur porte étant toujours ouverte à leurs voisins juifs et arabes ainsi qu'aux bédouins séjournant aux environs de la ville et ayant traversé le fleuve du Jourdain, ils ont bientôt établi de bonnes relations avec la population locale et sont devenus vite connus pour leurs actes de bienveillance et d'aide à la communauté. Les gens les appelaient simplement "les américains". Soixante-dix suédois vivant aux États-Unis rejoignirent "les américains" en 1894, suivis de cinquante-cinq autres venant de Nas en Suède deux ans plus tard et la communauté s'étant élargie avait besoin de locaux plus grands. La maison qu'ils achetèrent avait été initialement construite en tant que palais pour un pacha et ses quatre femmes. Ce palais allait bientôt devenir l'American Colony Hotel.
L'idée de l'American Colony Hotel de Jérusalem trouve son origine en 1902, lorsque Baron Ustinov (grand-père de l'acteur Sir Peter Ustinov), trouvant les auberges turques de l'époque inacceptables, avait besoin d'un hébergement convenable à Jérusalem pour accueillir ses visiteurs venant d'Europe et d'Amérique.

Peu de temps après, l'American Colony est devenu un hébergement pour les voyageurs occidentaux et les pèlerins dont les attentes avaient été déçues par les établissements qui existaient alors à Jérusalem.
L'American Colony Hotel occupe une place unique dans l'histoire de la région, après avoir enduré d'innombrables défis et une série de guerres. Ce fut le lieu d'où le drapeau blanc - provenant d'un drap de lit d'un des hôpitaux de la colonie, actuellement exposé à l'Imperial War Museum de Londres- a été levé pour initier la trêve qui a mis fin à la domination ottomane de Jérusalem.

La colonie a toujours été reconnue localement comme un îlot neutre, restant en dehors de la politique turbulente du pays. Propriété ni arabe ni juive, mais américaine, britannique et suédoise, elle a toujours eu des amis dans toutes les classes de la société mixte de Jérusalem. Oasis où Juifs et Arabes se rencontrent confortablement, c'est aussi le refuge préféré des journalistes internationaux, des officiers supérieurs de l'Organisation des Nations Unies et des diplomates à travers le monde.

Les fondateurs ont conservé leur ancienne maison dans la vieille ville et l'utilisent à des fins caritatives, en prodiguant des soins à des enfants nécessiteux avec des services qui se sont développés au fils des décennies. Aujourd'hui, les bâtiments abritent le Spafford Children's Center, qui gère les départements de protection sociale, médicale et de travail social pour les enfants de la région.

Bien que la gestion quotidienne de l'hôtel a été transmise par le petit-fils Spafford, Horatio Vester à sa retraite aux hôtels Gauer de Suisse, l'American Colony est toujours la propriété des descendants de la communauté fondatrice et est gérée par ces derniers. Son Conseil d’administration est composé de membres de la famille qui restent très impliqués. La colonie est une partie de l’histoire de leur famille, tout comme une partie de l’histoire de Jérusalem.

La maison de la tentation

Horatio Spafford avait aussi décidé de ne plus avoir de relation physiques avec sa femme. Ce qui est vite devenu la non-pratique de tout le groupe. Mais les pratiques sexuelles des "Américains" sont devenues une source de spéculation dans certaines parties de Jérusalem. Le consul américain, Selah Merrill, était particulièrement imaginatif sur ce sujet, affirmant que l'amour libre régnait dans la maison de la vieille ville, et que c'était l'œuvre du diable. Merrill, qui avait suivi une formation de ministre congrégationaliste, n'aimait pas l'opposition de la colonie au travail missionnaire, ni ses autres opinions religieuses dissidentes, et on pense que c'est ce qui a motivé son hostilité.

Il a même été allégué qu'Anna a donné l'instruction aux membres de la communauté de s'exposer régulièrement à la tentation sexuelle. Afin de tester leur force d'âme, les hommes mariés devaient maintenir un contact étroit avec les jeunes femmes, et vice versa, jusqu'à partager un lit. Malgré le soutien d'une grande partie de la société de Jérusalem, ces histoires et l'opposition du consul américain ont causé pas mal de problèmes aux colons.

La brochure en ligne de l'hôtel est très complète sur l'histoire de l'American colony

 

 

LE CIMETIÈRE MAMILLA

Le cimetière de la Mamilla ( Ma'man Allah ) est le plus grand cimetière musulman historique de Jérusalem. C'est le lieu de sépulture de nombreux dirigeants religieux et politiques musulmans, dont peut-être des Sahabah, compagnons de Mahomet.

Le cimetière est situé juste à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem, sur le côté ouest, tout contre le parc de l'indépendance. Il contient une grande piscine, connue sous le nom de Mamilla, qui servait à l'origine de réservoir d'eau potable.
Il présente divers styles de tombes, dont certaines seraient celles de soldats musulmans qui ont combattu les Byzantins  en 636 , les tombes de 70000 soldats de Salahuddin Ayyubi qui ont combattu les Croisés mais aussi des tombes de chrétiens enterrés à l'époque pré-islamique, dont beaucoup ont été tués par les forces perses de l'empire sassanide.

La plus grande tombe est celle d'Aidughdi Kubaki, mort en 1289 de notre ère. On dit qu'il était à l'origine un esclave syrien qui a pris de l'importance pour devenir gouverneur de Safed(Tsfat)  et d'Alep pendant le sultanat mamelouk.
Le cimetière de Mamilla a été utilisé pour les enterrements de musulmans jusqu'en 1948
A son apogée, le cimetière couvrait environ 50 acres mais aujourd'hui, seuls 5 acres sont visibles.

Dans les années 1960, une grande partie de l'espace pris par le cimetière a été transformé en cimetière. Pour les autorités israéliennes, le cimetière a été déconsacré il y a longtemps par des dirigeants islamiques et des dirigeants arabes laïques, avant la création de l'État d'Israël, y avaient prévu divers projets de développement.

La construction d'un musée de la tolérance par le centre Simon Wiesenthal , sur le site fait débat depuis le début des années  2000. La construction a été à de multiples reprises autorisée puis gelée.

 

LA COUR SUPRÊME


Le bâtiment de la Cour suprême israélienne est tout à fait extraordinaire. Une sorte de synthèse de l'architecture de Jérusalem à travers les ages.

Lorsque Dorothy de Rothschild écrit au gouvernement israélien pour proposer de construire un siège pour la Cour suprême israélienne, elle assortit sa proposition de trois conditions :

C'est elle qui choisit le site, c'est elle qui choisit les architectes et personne ne saurait jamais le cout de la construction.

Le bâtiment a été conçu par Ram Karmi et Ada Karmi-Melamede, deux des architectes les plus reconnus d'Israël.

Dans un mélange imaginatif d'ancien et de nouveau, tant dans les matériaux de construction que dans la conception, les architectes ont cherché à mettre en évidence la fusion unique de Jérusalem entre les sources anciennes de sagesse et de modernité. De nombreux éléments des structures ont été inspirés par des versets de la Torah relatifs à la justice ou rappellent d'anciens sites de Jérusalem. Par exemple, la pyramide au cœur de la bibliothèque de droit a été inspirée par les tombes de Zacharie et d'Absalom dans la vallée du Cédron et le ruisseau de la cour est là en raison des versets bibliques qui comparent la justice à l'eau.

Le bâtiment est aussi très prisé des théoriciens du complot et des amateurs d'iconographie franc-maçonne, surchargé de symbolisme et de références à l'égypte, à la lumière et l'obscurité, aux jardins asiatiques, et même au nom de la donatrice (Dorothé = Don de Dieu).

Une visite aussi intéressante qu'amusante.

 
Visites guidées du lundi au jeudi :
11:00 en hébreu
12:00 Anglais


LA RUE YAFO (JAFFA)

La rue Jaffa est certainement la rue la plus populaire de Jérusalem. Très longue, elle va de la muraille de la vieille ville jusqu'à l'entrée de la ville en passant par le marché Mahané Yehuda. les trottoirs larges permettent de déambuler, le long des boutiques, des cafés et des restaurants. Le tramway l'emprunte aussi.  L'avenue passe aussi devant la mairie de Jérusalem.

"Au cours des dernières années, l’antique rue Jaffa est l’objet d’un ample processus de renouveau urbain dans tous les domaines : le nombre de piétons a augmenté de façon significative, la qualité de l’environnement s’y est améliorée, faisant de la rue Jaffa une des plus verdoyantes du pays et bien sûr, les plus grandes chaînes commerciales israéliennes et internationales sont revenues y installer leurs boutiques.
La rue Jaffa, considérée comme l’axe principal menant de l’entrée de la ville, en passant par le marché Mahané Yehuda, jusqu’à l’allée commerçante Mamilla, a retrouvé son statut de rue principale de la ville. Cela, grâce à un excellent développement environnemental, au fait qu’elle est devenue rue piétonne et à l’apparition sur toute sa longueur de nombreux cafés, restaurants, et lieux de loisirs pour toute la famille : depuis son début, où le marché Mahané Yehuda est devenu un lieu de sortie très à la mode, attirant aussi bien les israéliens que les touristes, jusqu’à son extrémité, avec l’allée commerçante Mamilla et l’entrée principale de la Vieille Ville. On peut maintenant la parcourir entièrement à pied et profiter d’une grande rue piétonne magnifiquement aménagée et pleine d’animation." (LPF info)

 

 LA MAIRIE (et le SQUARE SAFRA)

La mairie de Jérusalem se visite. L'ancienne résidence des maires de la ville sous le mandat britannique comprend notamment des magnifiques sculptures, une maquette de la ville et de très jolies terrasse ouvrant sur un panorama de la vieille ville.

La visite dure environ 1h30, du dimanche au jeudi de 9h à 15h (Point de rencontre : Près des coussins en pierres, à l'extérieur du bâtiment #3.)

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 LA GRANDE SYNAGOGUE

Le bâtiment a été conçu en 1982, à côté de celui de Heichal Shlomo, devenu trop petit pour l'affluence du Shabbat. Elle est consacrée aux victimes de la Shoah et de la guerre de 1948.  La façade de la grande synagogue, située au 56 rue King Georges,  a été conçue pour ressembler à celle du second temple, détruit en 70 par l'armée de Titus. L'édifice est immense, et l'on peut y admirer les vitraux et le lustre spectaculaire.  La synagogue héberge aussi une belle exposition de mezouzas de tous les pays.

 

LE PONT CALATRAVA

Ce sublime pont de cordes (Gesher HaMeitarim)  est visible près de la gare routière. L'architecte catalan, Santiago Caltrava Valls , qui l'a conçu est connu pour son architecture audacieuse.  Le pont a été inauguré en 2008 et sert au passage du Tramway.

D'une conception proche d'autres ponts réalisés par Santiago Calatrava Valls, dont le Pont de l'Alamillo à Séville, ce type de pont n'équilibre pas les forces par une disposition symétrique des haubans de chaque côté du mât, mais plutôt par un mât incliné de 160 mètres, supportant ces forces d'un seul côté, pour une longueur totale de l'ouvrage de 360 mètres, à l'aide des câbles. Si cette structure est moins optimisée que l'arrangement symétrique traditionnel, l'effet visuel est par contre impressionnant.

L'élément marquant du pont est le mât de 119 mètres de haut auquel sont accrochés 66 haubans d'acier, ce qui constitue, en 2008, la plus haute structure de Jérusalem (bien que l'hôtel Crowne Plaza situé à proximité puisse paraître plus haut)5. Le pont est devenu une attraction touristique et un nouveau symbole de Jérusalem. Le tramway emprunte actuellement le pont depuis l'été 2011, après plusieurs années de retard.

 

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