Le 9 mars 1959, la résolution n°1547 de la Ligue arabe, encourage les pays accueillant les réfugiés palestiniens à ne pas leur octroyer la nationalité du pays d'accueil (mais en leur fournissant un accès au marché du travail) pour  éviter la dissolution de leur identité et protéger leur droit à retourner sur leur patrie .

Le décret est critiqué par l'UNRWA qui juge que « les États arabes ne souhaitent pas résoudre le problème des réfugiés. Ils désirent le conserver comme une blessure ouverte, un outrage aux Nations unies et une arme contre Israël. Il leur importe peu de savoir si les réfugiés vivent ou meurent.»

La Jordanie reste le seul pays arabe à avoir octroyé la nationalité aux réfugiés palestiniens de 1948. Elle est d'ailleurs dépendante économiquement de ces réfugiés,

En 1965, la Ligue arabe établit le protocole de Casablanca ratifié par l’Égypte, l’Irak, la Jordanie et la Syrie et visant à améliorer l'accès à l’emploi et la liberté de circulation des réfugiés palestinien. Néanmoins, le protocole n'est entièrement respecté par aucun des pays signataires, les « documents de voyage » délivrés sont rarement acceptés et les enfants de parents palestiniens, sont dépourvus de la nationalité de leur pays natal, en violation de l’article 7 de la Convention sur les droits de l’enfance des Nations unies

En septembre 2009, lors de la célébration des 60 ans de l'UNWRA, l'office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, sa comissaire générale, Mme Karen Koning AbuZayd , s'interroge ainsi : " C’est une occasion de nous demander pourquoi, après 60 ans d’exil et de dénuement, des millions de réfugiés de la Palestine demeurent encore des apatrides. Alors qu’il est de plus en plus question d’un possible accord de paix, nous devons tous nous engager à nouveau à trouver une solution pacifique pour résoudre la situation tragique des réfugiés. "