Des consulats européens sont autorisés à s'installer à Jérusalem.

Le consulat britannique s'installe en 1838, celui de Prusse en 1842 et le consulat français en 1843.

Les Britanniques sont alors favorables à une vaste immigration juive fondée sur une croyance millénariste qui voulait que cette étape devait précéder leur conversion au christianisme,

 "La France réplique en janvier 1841 en proposant une internationalisation de la Ville sainte. La lutte se déplace sur le plan religieux. La Grande-Bretagne, en liaison avec la Prusse, instaure en 1842 un évêché protestant à Jérusalem dont la mission première est d'assurer la conversion des Juifs. L’église orthodoxe riposte par le rétablissement du patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem en 1845 (jusque-là son titulaire résidait à Constantinople) qui se lance dans une politique d'acquisitions foncières dans la région de Jérusalem. L'église catholique s'y met à son tour avec la restauration du patriarcat latin en 1847 dont les premiers titulaires sont des italiens."1

1 Henry Laurens, Revue Histoire 2012/7 n°378. Querelle des lieux saints : Une tragédie en cinq actes