La traditionnelle résolution annuelle de l’Unesco sur Israël et Jérusalem évoque pour la première fois depuis 1981 la ville comme berceau des trois religions monothéistes. Le document1 liste l’état de conservation des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril et à la demande de la Jordanie se penche sur le cas de Jérusalem.

Un montant de 100 000 $ est approuvé au titre de l’assistance internationale, portant ce montant, à 5 000 000 $ depuis 1988.

Le document rappelle les facteurs de risques identifiés selon l’Unesco dans la vieille ville de Jérusalem : Facteurs de risque naturels, absence de processus de planification, gouvernance et de gestion, altération du tissu social et urbain, Impact des fouilles archéologiques, Détérioration des monuments, environnement urbain et intégrité visuelle, trafic, accès et circulation.

 

Les autorités jordaniennes et palestiniennes se déclarent particulièrement préoccupées devant les démolitions, les constructions intrusives, le creusement de tunnels et de profondes excavations.

Le rapport estime d’autre part que des activités de rénovations entreprises par le Waqf islamique ont cessé ou ont été interdites. Il souligne la difficulté à rénover la rampe des Maghrébins (accès à l’esplanade)

le rapport se réfère à l’obstruction dont il est fait état de permettre à l’Aqwaf jordanien de Jérusalem de mener des travaux de rénovation, appliquer des mesures de stabilisation et de restauration d’urgence sur les structures historiques de la rampe d’accès à la porte des Maghrébins.

Ladite rampe, qui permet l’accès des non musulmans à l’esplanade est une construction en bois. En 2004 elle s’était écroulée. Une rampe provisoire avait été conçue pour permettre un accès, mais provisoirement arrêtée en février 2007 car potentiellement attentatoire au site musulman. En 2011 , il avait été question de la supprimer, considérant qu’elle présente un risque notamment du fait de son caractère inflammable (l’esplanade du mur est quasiment en dessous). La rampe n’est pas le seul accès à l’esplanade, les Musulmans passant par les accès dans la vieille ville pour accéder aux mosquées.


 

1 la Décision 41 COM 7A.36 et le document WHC/17/41.com/7A.add.2

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