Les dépenses sociales publiques ont représenté l'an dernier près d'un tiers du PIB de la France, qui reste le pays le plus généreux en la matière, selon un rapport publié mercredi par l'OCDE. 

Retraites, santé, famille, emploi : les dépenses sociales publiques ont représenté l'an dernier 32% du produit intérieur brut (PIB) de la France, qui reste de loin le pays riche le plus généreux en la matière, selon une étude publiée mercredi par l'OCDE.

Comme en 2016 et en 2014, la France arrive nettement en tête du classement établi par l'Organisation pour le développement et la coopération économiques. Avec des "dépenses publiques brutes" équivalentes à 31,2% de son PIB, l'Hexagone devance sur le podium la Belgique (28,9%) et la Finlande (28,7%). À l'autre bout de l'échelle parmi les pays de l'OCDE, la Corée (11,1%), le Chili (10,9%) et le Mexique (7,5%) ferment la marche.

Première pour la santé, troisième pour les retraites. La France n'est pourtant pas la plus dépensière dans toutes les catégories. Première pour la santé (8,8% du PIB, juste devant les États-Unis et l'Allemagne), elle arrive troisième pour les retraites (13,9% du PIB, derrière la Grèce et l'Italie) et septième pour les aides en espèces "au profit de la population en âge de travailler" (chômage, incapacité, allocations familiales). Même en incluant les dépenses privées, qu'elles soient "volontaires" ou "obligatoires", et la fiscalité propre à chaque pays, la France reste numéro un mondial des "dépenses sociales nettes", à hauteur de 31,7% de son PIB, devant les États-Unis (30%) et la Belgique (26,7%). (article Europe1.fr source données OCDE)

 

Les dépenses sociales sont définies ainsi :

Ce sont les dépensent qui  couvrent les prestations en espèces, les biens et services fournis directement et les allègements fiscaux à visées sociales.

Les prestations peuvent être ciblées sur les ménages à faible revenu, les personnes âgées, les handicapés, les personnes malades, les chômeurs ou les jeunes.

Un programme social se caractérise par une redistribution des ressources entre les ménages ou une participation obligatoire.

Les prestations sociales sont qualifiées de publiques lorsque les administrations publiques (administrations centrale et locales, administrations d'États fédérés et de sécurité sociale) contrôlent les flux financiers correspondants. Toutes les prestations sociales non fournies par les administrations publiques sont considérées comme privées. Les transferts privés entre ménages ne sont pas considérés comme sociaux et ne sont pas inclus ici. Les dépenses sociales nettes totales englobent les dépenses publiques et privées, et prennent en compte les effets de la fiscalité directe et indirecte et des allègements fiscaux à visées sociales. Cet indicateur est mesuré en pourcentage du PIB ou en Dollars US par habitant.

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