Le prix des droits de l'homme de la République est présenté ainsi sur le site de la commission consultative des droits de l'homme (CNCDH) qui l'attribue :

 

Ce Prix, créé en 1988, est destiné à récompenser et à permettre de mener à bien, en France ou à l’étranger, des actions individuelles ou collectives de terrain, sans considération de nationalité ou de frontières, qui œuvre à la promotion ou à la protection des droits de l’Homme.

En 2018, à l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du 20ème anniversaire de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, la CNCDH a choisi de distinguer des personnalités ou des organisations s’étant illustrées dans leur pays, pour la défense et la promotion des droits de l’Homme, particulièrement celles qui sont inquiétées ou persécutées pour ces raisons.

Peut donc déposer une candidature toute personne individuelle ou toute organisation non gouvernementale qui intervient pour protéger ou promouvoir la cause des défenseurs. Peuvent également candidater les personnes ou associations qui s’occupent de protéger les droits de certaines catégories de personnes, par exemple les femmes, les enfants, les autochtones, les réfugiés et les déplacés ainsi que les minorités nationales, linguistiques ou sexuelles.

Sont distiguées en 2018, cinq lauréat dont deux ONG oeuvrant en Cisjordanie, B'Tselem et Hal-Aq. B'Tselem est une ONG israélienne militant pour les droits des palestiniens. Son dirigeant s'est illustré par deux discours incendiaires contre le gouvernement israélien devant le conseil de sécurité de l'ONU. Les dirigeants israéliens ont déjà exprimé qu'ils voudraient voir l'ONG traduite devant la justice pour trahison.

La deuxième ONG est Hal-Aq, présentée ainsi sur son site internet :

Al-Haq a été créée en 1979 par un groupe d'avocats palestiniens à la suite d'un long débat sur la meilleure façon de remédier au manque de mécanismes de protection des droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés. Lors de sa fondation, Al-Haq est devenue l'une des premières organisations de défense des droits de l'homme à avoir été créée dans le monde arabe.

Au cours de ses premières années d’activité, Al-Haq s’est essentiellement concentré sur l’analyse du statut juridique d’Israël en tant que puissance occupante en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et la bande de Gaza, ainsi que sur les structures imposées par ses autorités militaires et gouvernementales dans les territoires occupés. Al-Haq a réalisé certaines des premières études appliquant les principes du droit international humanitaire à l'occupation israélienne. Les premières études d’Al-Haq sur des sujets tels que la détention administrative et le recours par Israël aux «Emergency Defence Regulations» britanniques étaient essentielles pour orienter le débat sur les lois et réglementations applicables dans les TPO. Au cours de cette période, Al-Haq a créé son unité juridique qui, avec l’unité de recherche juridique, a développé les positions et les arguments juridiques d’Al-Haq.

Le directeur de cette ONG palestinienne est Shawan Jabarin. « défenseur des droits l'homme le jour et terroriste la nuit » pour les Israéliens, il appartient au FDLP le Front populaire de libération de la Palestine. Cette organisation est responsable de nombreux attentats et d'innombrables morts civils. Pour l'ambassadeur israélien aux Nations unies, Danny Danon,

selon les informations des renseignements, le groupe Al-Haq collabore avec le FPLP.

Le prix est attribué par le premier ministre et la garde des sceaux.