A l’occasion de ce discours, le secrétaire général évoque longuement la situation et le conflit israélo-palestinien comme le relate le communiqué publié à l’issue de la séance.1

Certains se demanderont peut-être pourquoi j’ai choisi d’aborder la question de la Palestine alors qu’il y a tant de crises dans la région, a-t-il dit avant d’expliquer que si le conflit israélo-palestinien n’est pas la cause des guerres au Moyen-Orient, son règlement peut donner un élan favorable à la paix dans la région.

Les activités de colonies de peuplement menées par Israël au-delà de la frontière de 1967 sont en violation flagrante du droit international et de la quatrième Convention de Genève.  Le Secrétaire général a demandé aux législateurs de bien vouloir reconsidérer un projet de loi qui régulariserait plus d’une cinquantaine d’avant-postes et des milliers de logements construits sur des terres palestiniennes privées en Cisjordanie. 

Le Secrétaire général a recommandé qu’Israël prenne des mesures fortes pour autonomiser l’Autorité palestinienne, ce qui profiterait au peuple palestinien et augmenterait la sécurité israélienne.  De leur côté, les Palestiniens doivent aussi prendre des mesures courageuses et concrètes pour combattre l’incitation à la violence.

Les actions et les déclarations qui glorifient la terreur sont inacceptables, a martelé M. Ban. 

Il a dénoncé la pratique de la détention administrative et les mauvais traitements en détention, de même que la restriction de la liberté d’expression par les autorités israéliennes et palestiniennes. 

Il a également condamné les exécutions de prisonniers par le Hamas à Gaza.

Ensuite, l’absence d’unité palestinienne à travers les territoires occupés présente un obstacle à la solution des deux États.  Le Secrétaire général a regretté que des élections générales palestiniennes n’aient pu être organisées.  Il faut renouveler la légitimité démocratique du leadership palestinien et des institutions palestiniennes et s’assurer qu’elles représentent tous les Palestiniens, a-t-il exhorté.  Le Hamas doit renoncer une fois pour toutes à la violence et reconnaître le droit d’exister d’Israël.